Déclaration liminaire et compte rendu du conseil de promo du 16 mars 2023 de l'ENFiP de Toulouse de la CGT Finances Publiques
Le gouvernement et le président viennent de faire le choix du 49-3 ! C’est un échec et un désaveu pour eux. Et c’est bien la lutte déterminée des travailleuses et travailleurs, de la jeunesse, dans le cadre d’une intersyndicale complète, qui conduit à cette impossibilité pour Elisabeth Borne d’obtenir une majorité pour sa contre-réforme des retraites.
La formidable mobilisation sociale organisée par
En préambule, la CGT Finances Publiques a dénoncé la généralisation de GMBI et du Foncier Innovant.
Le premier devait être testé en février avec une relance des obligations déclaratives dans 3 départements. A la place les agents des SDIF ont appris par les contribuables que cette relance a été généralisée en mars sans phase test. Dans certains services on a atteint un pic de 400 e-contacts par jour. Dans les Bouches du Rhône, ce sont 25000 e-contacts en instance au SDIF. Pas un seul SDIF de France échappe à cette cette catastrophe industrielle.
Depuis le 19 janvier, lors de huit journées de grève et de manifestations appelées par l’intersyndicale, les
Le dossier brûlant des retraites a remis au cœur de l’actualité les enjeux du financement.
Dans le cadre de cette rubrique, cette brève note n’a pas pour objet de revenir sur les nombreuses propositions de la CGT permettant, entre autres, de revenir à taux plein dès 60 ans. Pour cela, on se reportera utilement aux documents disponibles sur le site de l’UFSE et sur celui de la Confédération.
En revanche, il est intéressant de s’attarder sur une affirmation au cœur de la doxa libérale de la macronie.
ALERTE !!! ... LES SERVICES FONCIERS EN SURCHAUFFE ! À QUAND L’EXPLOSION ?
Mais jusqu’où la Direction Générale va-t-elle pousser les agents ???
En février, l’Ardèche, la Loire Atlantique et la Haute-Marne étaient censées tester la relance des obligations liées aux autorisations d’urbanismes sur le nouvel applicatif « Surf ».
CONTRE LA VOLONTÉ de l’écrasante majorité du peuple, le vote de la majorité de droite au Sénat n’y change rien : la bataille pour le retrait du projet de loi Macron de retraite à 64 ans se poursuit et est largement soutenue par la population.
Le gouvernement est fébrile. Il veut passer en force et à marche accélérée et s’emporte vulgairement dans les médias ou dans l’Hémicycle. Terré dans sa tour d’ivoire et refusant d’en sortir, le Président de la République refuse de rencontrer les syndicats et n’a ni majorité politique ni majorité sociale, loin de là.
La campagne d’évaluation a fini par démarrer après de nombreux retards liés au changement d’applicatifs et au basculement de EDEN-RH vers ESTEVE. Une fois de plus la Direction Générale nous montre que, dans sa volonté de réformer ou d’harmoniser, elle confond vitesse et précipitation.