La CGT a tenu son 53e congrès du 27 au 31 mars à Clermont-Ferrand, dans un contexte de luttes contre la réforme des retraites.

942 délégué.es représentaient les syndicats CGT des entreprises et services publics de toute la France.

Moment démocratique essentiel du syndicat, les délégué.es ont débattu du bilan d’activité et financier de la mandature écoulée.

Ils ont travaillé sur le document d’orientation, feuille de route de la CGT pour la mandature qui s’ouvre.

Les 942 délégué.e.s réuni.e.s au Congrès de la CGT à Clermont Ferrand réaffirment leur opposition à la réforme des  retraites portée par le gouvernement et le patronat. La CGT juge indispensable de donner une ampleur sans  précédent à la mobilisation du 6 avril, d’amplifier le rapport de force par la multiplication des actions de grève,  blocages, occupations décidées en assemblée générale.

Ce mardi 28 mars, ce sont plus de deux millions de travailleuses et travailleurs, jeunes et retraités qui se sont mis en grève et ont manifesté contre la réforme des retraites. Prochain rendez-vous le jeudi 6 avril.

10e journée de mobilisation du monde du travail dans toute la France pour le retrait de la réforme des retraites.

À l’appel de l’intersyndicale ce sont plus de deux millions de travailleuses et travailleurs, jeunes et retraités qui se sont mis en grève et ont manifesté. Le monde du travail s’est une nouvelle fois mobilisé dans toute la France de façon massive et déterminée, pour le retrait de la réforme des retraites. La jeunesse a encore une fois été très présente dans les mobilisations.

La journée interprofessionnelle du 23 mars a été un succès indéniable, avec des manifestations toujours aussi impressionnantes dans tous les territoires.
Celles et ceux qui misaient sur un essouffl ement des rassemblements en sont pour leurs frais.

Les mobilisations du 23 mars ont démontré de façon éclatante que ce n’est pas le cas.

Parce que cette réforme des retraites est injuste et inutile.
Parce qu’on nous vole le fruit de notre travail.
Parce qu’on détruit des vies et le droit au repos.
Parce que nos salaires stagnent et nos conditions de travail se dégradent.
Parce que ce gouvernement s’assoie sur la démocratie sociale et muselle le parlement.
Parce que l’arrogance, le mépris et l’autoritarisme d’E. Macron sont insupportables.
Parce que nous sommes des millions !

Pages