Les organisations syndicales interprofessionnelles et de jeunesse appellent les travailleuses et travailleurs à se saisir du 8 mars, journée internationale de lutte pour les droits des femmes, pour dénoncer partout l’injustice sociale majeure de cette réforme des retraites envers les femmes.

A diffuser sans modération !

En ce 8 mars, journée internationale de lutte pour les droits des femmes, la mobilisation contre une réforme des retraites qui pénalise les femmes et le combat pour l’égalité réelle entre les femmes et les hommes est plus que jamais d’actualité.

Depuis le 19 janvier, la mobilisation contre le projet de réforme des retraites s’amplifie. Elle démontre que le rejet de la réforme est partagé par l’immense majorité des travailleuses et travailleurs de ce pays. Le soutien populaire, l’unité syndicale, les mobilisations fortes et inscrites dans la durée sont des atouts pour gagner le retrait de cette réforme injuste, brutale et inutile. Nous devons encore monter d’un cran !

UN CHOIX POLITIQUE

Le système court à sa perte ! Il faut réformer ! Nous ne cessons d’entendre ces propos alarmistes. Chaque gouvernement croit devoir faire sa réforme des retraites, jurant que ça sera la dernière, qu’elle « équilibrera le système » pour les 50 années à venir. Mais alors, pourquoi une nouvelle réforme ? Les mensonges, les non-dits et approximations du gouvernement ont révélé le caractère dogmatique et punitif de cette réforme. Et pourtant, il est parfaitement possible de garantir pour toutes et tous une retraites juste et équitable après une vie de labeur.

L’ACTION SOCIALE : UNE PRIORITÉ POUR LA FÉDÉRATION DES FINANCES CGT

Aujourd’hui les agents des finances sont confrontés à de plus en plus de difficultés pour se loger, pour se restaurer, pour faire garder leurs enfants ou pour partir en vacances.

L’Etat employeur ne répond que très partiellement aux besoins des agents dont il a la responsabilité.

Pour la CGT, la gestion des activités sociales, culturelles et sportives doit être un choix opéré par les représentants des personnels après consultation de ces derniers.

Les organisations syndicales représentatives de la DGFiP sont pleinement inscrites dans ce mouvement contre une réforme régressive, injuste, injustifiée et injustifiable.

Nos organisations Solidaires Finances Publiques, CGT Finances Publiques, F.O.-DGFiP et l’alliance CFDT/CFTC Finances Publiques appellent, dans la continuité des actions déjà engagées, l’ensemble des personnels à se mobiliser dès le 7 mars 2023.

Ce Groupe de travail s’est tenu l’après-midi et n’avait pour support qu’une fiche et un diaporama.

I – Contenu des fiches

La fiche ne traitait nullement de l’impact de la Responsabilité des Gestionnaires publics (RGP) sur les services, mais bel et bien de la déclinaison de la responsabilité décidée par la direction.

La déclinaison du nouveau régime de responsabilité des gestionnaires publics est ainsi décrite sous ses 3 aspects :

L’ensemble des organisations syndicales appellent à mettre le pays à l’arrêt le 7 mars. Elles appellent également les salarié·es à se réunir pour reconduire la grève dès le lendemain. Le 8 mars, journée internationale de lutte pour les droits des femmes, est l’occasion de reconduire la grève et les actions sous toutes leurs formes, pour exiger enfin l’égalité entre les femmes et les hommes.

S’il n’y a pas de problème de financement aujourd’hui, c’est surtout parce que les différentes réformes depuis 1993 ont fait le « sale boulot » en limitant fortement les dépenses de retraites. L’équilibrage de notre système actuel repose, à terme, sur le décrochage du niveau de vie des retraités par rapport aux actifs, du fait de la désindexation des retraites sur les salaires.

Avec le report de 2 ans de l’âge légal de départ à la retraite, le Gouvernement s’attaque à nouveau et frontalement aux femmes et aux mères. En effet, ni le maintien de l’âge d’annulation de la décote, ni la comptabilisation des congés parentaux jusqu’à 4 trimestres pour bénéficier du dispositif carrière longue ne les protègent de l’augmentation de leur durée de cotisation plus importante que celle des hommes.

Aujourd’hui :

Alors que depuis plusieurs semaines des millions de citoyens manifestent dans la rue leur opposition aux 64 ans, le gouvernement reste bloqué sur son projet de reculer de 2 ans de l’âge légal de départ à la retraite et l’accélération de l’allongement de la durée de cotisations.

Il faut durcir le ton !

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