Modèle de droit d'alerte utilisable dans le cadre de la campagne IR

Face à un danger grave et imminent de contamination au Covid-19 sur le lieu de travail, les salariés sont en droit d’exercer leur droit de retrait.

Selon le site officiel www.service-public.fr (Premier ministre), le droit de retrait permet au salarié ou à l’agent public de quitter son poste de travail ou de refuser de s’y installer sans l’accord de son employeur.

Les représentant.es CGT ont consulté les agents et sont intervenus auprès de la Drfip 13. Dés 8h30 ce mercredi 6 novembre, un droit de retrait a été déposé suite aux agressions et menaces proférés contre les agents d’accueil du SIP Sadi Carnot.

Les 19 et 22 novembre derniers la CGTR-Finances publiques a appelé les agents à faire valoir leur droit de retrait s’ils considéraient que leur environnement professionnel ne pouvait assurer leur sécurité.

Un incendie s’est déclaré tôt mercredi matin 10 janvier 2018 dans les sous-sols de la galerie Rouget de Lisle, à Choisy. Un spectaculaire dispositif (120 pompiers dont trois ont été blessés, 57 véhicules) a été déployé.

La Direction en la personne de son numéro 2 est venue renconter les agents du SIP de MONT DE MARSAN qui, depuis hier 23 novembre exerçaient leur droit de retrait.

Suite au droit d’alerte, la direction a été dans l’obligation de réagir.
Elle a rencontré les agents du service la matinée du 21 novembre, puis reçu les syndicats en fin d’après-midi pour annoncer les mesures prises pour répondre à l’alerte :

Compte-tenu de la grande dégradation des conditions de travail à l’accueil Magenta, avec 4 arrêts de maladie et seulement 8 agents présents, les syndicats CGT, Solidaires, CFDT ont décidé d’exercer leur droit d’alerte.