Depuis trois semaines, la mobilisation ne faiblit pas ce qui confirme le rejet de plus en plus massif de cette réforme injuste et mensongère défendue par le gouvernement.

Pourquoi vouloir nous faire travailler jusqu’à 64 ans minimum et augmenter la durée de cotisations ? Contrairement à ce qu’ils soutiennent, notre système des retraites n’est pas en péril.

La population soutient plus que jamais cette mobilisation et dénonce le passage en force du gouvernement pour faire passer sa réforme injuste et brutale. (Au bout de 20 jours de débat à l’assemblée, le texte pourrait être transmis au Sénat qui doit statuer dans un délai de quinze jours).

Cette précipitation en dit long sur la fébrilité du gouvernement et sa brutalité sociale.

Les déclarations mensongères du gouvernement et des députés macronistes, comme les manœuvres du ministre Guérini qui détourne les moyens de communication de l’État, ne font que renforcer la colère et le niveau de rejet de ce projet.

Quelque chose est en train de se passer aujourd’hui dans le pays, avec une prise de conscience de toute la population et un front syndical uni , déterminé à aller au blocage du pays s’il le faut pour gagner ! Gagner le retrait de la réforme, mais plus largement gagner un meilleur partage des richesses, gagner une société plus juste et plus solidaire, gagner de ne plus perdre sa vie pour la gagner, gagner à se faire enfin entendre !

L’intersyndicale nationale reste en ordre de bataille et durcit le ton avec deux nouvelles mobilisations le 16 février et le 7 mars.

À la DGFiP, répondons massivement à cet appel, nous avons toutes et tous une responsabilité pour notre avenir.

La CGT Finances Publiques, dans l’unité syndicale, appelle à amplifier la mobilisation et à s’inscrire massivement dans la prochaine journée de grève et de manifestation du 16 février 2023 et à construire les journées d’actions du 7 et 8 mars 2023.