Après la refonte des grilles indiciaires des fonctionnaires au 1er janvier 2017, la CGT Finances Publiques s’était inquiétée de ne voir aucune évolution sur les fiches de paye des collègues contractuels rémunérés sur la base de ces mêmes grilles (agents dits « berkanis », agents reclassés de l’Imprimerie Nationale et du Giat). La CGT avait interpellé la direction générale le 4 mai 2017. Lors du Comité Technique de Réseau du 6 juillet 2017, le directeur général nous répondait que le reclassement serait effectué dans les plus bref délais, sans apporter plus de précisions.

Les 19 et 22 novembre derniers la CGTR-Finances publiques a appelé les agents à faire valoir leur droit de retrait s’ils considéraient que leur environnement professionnel ne pouvait assurer leur sécurité.

En effet, dès le début du conflit actuel nos services sont pris pour cibles (intrusions, caillassage des voitures des agents,...) et les appels se multiplient dans les médias et sur les réseaux sociaux pour s’en prendre aux Centres des Finances Publiques au nom du "ras-le-bol fiscal".

LES EXIGENCES ANTI-SERVICE PUBLIC DE CAP2022 NE DOIVENT PAS ÊTRE APPLIQUÉES !

Dès le mois d’août 2018, nous avons alerté sur l’avancement d’un projet de restructurations d’ampleur au sein de notre administration, élaboré dans la plus grande confidentialité, prolongement des recommandations du comité CAP2022.

Des salariés actifs et retraités, des citoyens expriment une colère légitime pour avoir les moyens de vivre dignement, pour plus de justice sociale. Cette colère, la CGT la comprend et la porte au quotidien depuis plusieurs mois et au travers de nombreuses journées d’action et de grèves.