CAP C du 9 avril 2025 : EXAMEN DE SITUATION
Cette CAP est convoquée pour l’examen de dossiers qui, suite à des interruptions de service justifiées, n’ont pas pu être examiné précédemment. Elle concerne, ce jour, la prolongation de stage pour 2 agents administratifs stagiaires.
Les attentes vis-à-vis de ces stagiaires sont trop fortes dès leur arrivée.
La mise en place affichée d’un tutorat des agents stagiaires ne répond que partiellement aux besoins d’appréhension, d’acquisition et de pratiques demandés pour les nouveaux arrivants.
Leur formation se fait essentiellement par l’intermédiaire d’agents déjà dans les services, alors même que ceux-ci croulent sous une charge de travail de plus en plus lourde, qui ne leur permet plus d’effectuer correctement leurs missions .
Dans la pratique et malgré toute la bonne volonté des agents déjà en poste, il est donc de plus en plus difficile de transmettre des savoirs et d’apporter des soutiens aux agents en 1ère affectation.
On nous annonce, encore et encore, une réduction de budget et de facto des suppressions de postes. Le poids de ces décisions influe fortement sur la capacité des collègues en poste à pouvoir donner de leur temps afin d’aider et de former les nouveaux arrivants.
Malgré cela, il est demandé aux agents d’acquérir très rapidement des connaissances fiscales, comptables et transverses avec une formation théorique et une formation métier insuffisantes.
La CGT Finances Publiques revendique une réforme profonde des formations initiales de ces agents, alternant stages pratiques et formation continue. Nous demandons l’instauration d’une véritable scolarité à l’image de ce qui se fait pour les contrôleurs ou les inspecteurs.
Même si l’administration est de plus en plus exigeante avec les agents en 1ère affectation et si les directions locales désirent trop facilement des stagiaires formés, polyvalents et opérationnels tout de suite, la CGT Finances Publiques revendique que les dossiers présentés soient examinés sous l’angle de la progression professionnelle de l’agent, et non pas seulement sur la subjectivité du niveau attendu pour un agent C, le plus souvent déterminé par des pratiques locales disparates et du ressenti trop personnel de chefs de service.
De plus, nous sommes convoqués aussi pour émettre un avis sur la demande individuelle d’un agent pour sa réintégration, suite à sa radiation des cadres.
L’examen de cette situation individuelle est une première pour nous, avec seulement 30 lignes d’explications succinctes. Comment pouvons-nous nous positionner sur un dossier avec si peu d’éléments et si peu de temps de préparation ?
Nous profitons de cette instance pour dénoncer l’arrêté fixant les taux de promotion pour 2025. Le taux retenu pour les tableaux d’avancement est inférieur à celui annoncé lors du groupe de travail sur les Lignes Directrices de Gestion Promotions de septembre 2024.
La CGT Finances Publiques ne peut s’en satisfaire et regrette le manque d’ambition de la DG qui pénalise les agents et agentes.