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3ème Conseil de promo des inspecteurs stagiaires du 1 juillet 2025

Publié le 3 juillet 2025 - Lecture 2 mn

CONTEXTE POLITIQUE

La CGT Finances Publiques souhaitait commencer ce troisième conseil de promotion en évoquant la situation politique du pays. Le gouvernement de M. Bayrou, qui n’a toujours ni légitimité ni majorité à l’Assemblée Nationale, bricole sa survie politique depuis qu’il a été nommé en début d’année. Il a fait adopter contre la représentation nationale une loi de finances pour 2025 très austéritaire qui cherche à casser le financement des services publics en général et des administrations en particulier.

Nous l’avions évoqué au conseil de promotion précédent, mais les conséquences continuent d’arriver dans nos services, sous la forme de suppressions d’emplois. Les collègues s’organisent comme ils peuvent face à cette désorganisation délibérée. Et malgré cela le budget 2026 se prépare d’ores et déjà, notamment dans notre ministère. Le ministre de l’économie annonce de nouvelles coupes dans les dépenses publiques. Pourtant, nous fonctionnaires des finances publiques sommes bien placés pour savoir que le déséquilibre budgétaire de l’État, qui n’est pas un problème urgent à l’heure actuelle, pourrait être résorbé en augmentant les recettes plutôt qu’en diminuant les dépenses. Une telle réorientation de la politique budgétaire de l’État permettrait à la fois plus d’efficacité et plus de justice sociale, c’est pourquoi la CGT le revendique.

Ce gouvernement a essayé de se revendiquer d’une forme de dialogue social, qu’il a pourtant enterré. Premièrement, par son conclave sur la réforme des retraites de 2023. Contrairement à ce que le Premier Ministre avait annoncé initialement, il n’a finalement jamais eu l’intention de revenir sur l’âge de départ de 64 ans. Et, au sein de notre administration, la direction s’est comportée de la même façon concernant la protection sociale complémentaire, en choisissant l’opérateur privé Alan.

Un accord-cadre initial avait été signé entre toutes les parties, y compris la CGT. Cet accord prévoyait la transparence sur le choix de l’opérateur. Finalement, le ministère a choisi unilatéralement cet opérateur, sans motiver sa décision. Nous ne pouvons que constater que le ministère impose à l’ensemble de ses agents une société anonyme à but lucratif, contre celui d’une société mutualiste, la Mgéfi. Cette société pourra nous imposer ses tarifs, qui ne sont pas connus à ce jour. Cet opérateur propose un service dégradé, avec par exemple le nombre ridicule de 150 jours de permanences par an annoncés sur tout le territoire, soit environ un par direction
et par an. Tout contact devra donc passer par leur agent conversationnel (chatbot). Or, cette solution ne convient qu’aux problématiques les plus typiques. De plus, il n’est pas accessible aux agents et ayants-droits qui ne sont pas à l’aise avec ce type d’outils.

La mobilisation de la CGT et des autres organisations ces deux dernières semaines a permis d’obtenir une réunion pour donner les éléments qui auraient présidé à ce choix. Or, cette réunion s’est déroulée sans nous donner aucune explication probante.

La CGT Finances Publiques a ensuite a abordé les questions relatives à la scolarité.

dl 3e cp is 1-7-25